Waterloo

 

 

 

 

Waterloo, Waterloo ! Il fallait du courage
pour affronter un tel carnage,
pour enfoncer les portes
de Hougomont et de Papelotte

Au fusil baïonnette, à la hache,
avec un superbe panache,
les soldats se faisaient accueillir par une pluie de balles,
boulets, shrapnells, mitraille !

Tout était meurtrier
et ébranlait
fantassins et cavaliers…
Rangs désordonnés.

Les Anglais
étaient recroquevillés
dans des carrés,
attendant l’attaque des français

Cuirassiers et lanciers
se battaient
contre les cavaliers irlandais
et les dragons écossais

On entendait
les cris des blessés.
Les Anglais attendaient sans fin
l’arrivée des Prussiens…

Tambours battant au pas des soldats,
ce fut bientôt la fin des combats.

Six ans ont passé,
Napoléon succomba,
Peut-être empoisonné ?
On ne sait pas.

Après deux siècles écoulés
reposant aux Invalides,
il doit revoir son armée,
ses musiciens : tous ces intrépides !

François, cm2, sur une idée de Victor Hugo