Témoignages

 

 

 

 

 

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Nous recherchons des renseignements sur la deuxième guerre mondiale. Pouvez-vous nous aider en venant nous rencontrer ou en nous envoyant vos témoignages à l'école ?
Voici ceux que nous avons.

Marguerite Rochas, une habitante de Névache, par Manon et Lisa dans Savoir Si de juin 1997.

Pierre Puthot, un ancien résistant de 76 ans, est venu à l’école mardi 21 octobre 1997, par Arnaud, Magali et Pierre. 

Monsieur Fanjas, un autre ancien résistant, est venu à l'école en juin 2000, par Anthony (cm1) et Hugo P (cm2)

.Avec l'école, nous cherchons des renseignements sur la deuxième guerre mondiale. Voici un témoignage que nous  a fourni Marguerite Rochas (la grand-mère de Sarah).
"La bataille des Alpes a duré du 10 au 25 juin 1940. Le 11 juin à 0 heure, tous les itinéraires routiers conduisant vers l'Italie sont coupés par des mines. Les Italiens font sans succès de nombreuses tentatives pour atteindre Briançon. Les habitants de Névache se sont réfugiés en Ardèche, pendant un mois. Toutes les habitations ont été pillées pendant notre absence."
Nous avons retrouvé des objets de la guerre : un des élèves a trouvé un casque dans son grenier (à l'époque sa maison, la Cléida, était une caserne qui ravitaillait le fort de l'Olive), des vrais balles, ne balle à blanc. Sur un blockhaus, nous avons trouvé des graffitis, par exemple : Jean-Louis S-E-S 95, B.A.C.A. 20 juin 1940, Franz Maurue 1944.
Nous recherchons des renseignements sur la deuxième guerre mondiale. Pouvez-vous nous aider en nous envoyant vos témoignages à l'école ?
Merci d'avance... Manon et Lisa

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Mardi 21 octobre 1997, Pierre Puthot, un ancien résistant de 76 ans, est venu à l’école. Il a fait la guerre de 39 - 45. Il a commencé à 18 ans. Il nous a expliqué qu’il a eu le pied gelé car il était aux Thures au-dessus de Névache même l’hiver, et c’est comme ça qu’il a eu le pied gelé.

Il nous a aussi montré des grandes clés qui servaient à faire dérailler les trains ; il y en avait une qui servait à tenir les rails et l’autre qui servait à les écarter, c’était dur car il fallait être plusieurs, et ne pas faire dérailler n’importe quel train, par exemple des trains de voyageurs, il fallait aussi que les Allemands ne les voient pas.
Après, il nous a montré des photos de lui quand il avait 18 ans, et des cartes de combattants. Les photos et les cartes F.F.I étaient très vieilles. Son surnom, pour ne pas se faire reconnaître, était Gabriel.

Quand il nous a montré la photo d’un gazogène, il nous a expliqué qu’il faisait des voyages entre Briançon et Névache, il déposait du bois sec chez Madame Prat (la Clarée maintenant).
Un gazogène, c’est un camion qui marche avec une chaudière à bois.
Il ne va pas très vite.

 

Conclusion

Il a bien fait de venir pour nous raconter tout cela, parce que ça nous apprend un peu notre histoire de la seconde guerre mondiale à Névache.

Arnaud, Magali et Pierre

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En juin 2000, Monsieur Fanjas, un autre ancien résistant, est venu à l'école. Son nom de guerre était Ernest.  Il s'était engagé dans le maquis en octobre 1944. Ils étaient 801 dans le bataillon Berthier et ils furent mutés au col des Thures. Ils avaient une radio et surveillaient toute la journée et toute la nuit. Les maquisards avaient des armes de récupération. Monsieur Fanjas avait un revolver qui avait une sécurité : si on mettait dans le dos de quelqu'un et que la personne bouge, le coup partait tout seul.
Anthony (cm1) et Hugo P (cm2)

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